En pratique

 

Quand nous adresser un patient ?

Conformément aux recommandations de la HAS, l’absence d’amélioration malgré le traitement médicamenteux et kinésithérapie libérale doit conduire à la consultation vers un médecin spécialiste

Tout patient sera vu en consultation par le médecin rééducateur avant intégration dans un programme de restauration fonctionnelle du rachis.

Comment nous adresser un patient ?

  • Vous fournissez aux patients un courrier d'adressage et il prend rdv en ligne ou par le secrétariat au 0262 40 62 51

  • Adresser un courrier avec motif, antécédent, traitement :


Combien doit débourser votre patient ?

Le Dr FOCK SI MING est médecin spécialiste en MPR conventionné secteur 1. Hormis les bénéficiares de CMU-C et AME, la prise en charge sécurité sociale est de 70% en parcours de soin (avec courrier de son médecin traitant) et de 30% si hors parcours de soin.

Pour l’hospitalisation, les bénéficiaires de CMU-C, de l’AME, ou d’une maladie professionnelle sont exonérés à 100%.
Dans la plupart des cas, la prise en charge sécurité sociale est de 70%. Il est donc important que le patient possède une mutuelle pour rembourser le ticket modérateur.

Plus d’informations ici

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Un salarié doit-il passer une visite médicale après un arrêt de travail ?

Vérifié le 01 avril 2022 - Direction de l'information légale et administrative

“La visite médicale de reprise du travail n'est pas systématique.

Elle est obligatoire si le salarié était en arrêt de travail pour l'un des motifs suivants :

  • Maladie ayant entraîné un arrêt d'au moins 30 jours ayant débuté avant le 1er avril 2022

  • Accident ou maladie d'origine non-professionnels ayant entraîné un arrêt de travail de plus de 60 jours, ayant débuté à compter du 1er avril 2022

  • Accident du travail ayant entraîné un arrêt d'au moins 30 jours

  • Maladie professionnelle (quelle que soit sa durée)

  • Congé de maternité

La visite médicale de reprise doit avoir lieu dans les 8 jours calendaires : Correspond à la totalité des jours du calendrier de l'année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés à compter de la reprise du travail du salarié.”

Un patient lombalgique doit-il suivre une hygiène posturale stricte pour éviter les récidives ?

Non, pas forcément notamment pour des lombalgies subaigües ou chroniques. Citons cet article de Danièle Kupper de la Revue Médicale Suisse :

”Mais on sait également que l’hypervigilance est un élément important dans la chaîne des attitudes qui conduisent à la chronicisation des douleurs. Cette hypervigilance est une attention et une sensibilité exacerbée aux sensations corporelles, qui nourrit fréquemment la pensée «catastrophiste» des patients vivant l’expérience de la douleur. Les conséquences, lors d’un épisode de lombalgie, en sont une exagération de la perception de la douleur et une augmentation de son impact sur les comportements. Le patient risque alors de s’engager dans un comportement d’évitement du mouvement, et par conséquent de l’activité, et de développer une kinésiophobie qui va compliquer sa situation au lieu de l’améliorer. Il est actuellement admis que les patients qui pensent que la lombalgie est une atteinte grave ou potentiellement source de handicap sévère, ou ceux qui développent des comportements de peur et d’évitement, sont des personnes à risque d’évoluer vers la chronicité”

La cervicalgie et la lombalgie peuvent-elles être reconnues comme une maladie professionnelle ?

Actuellement, seules la sciatique et et la cruralgie par hernie discale traumatique figurent au tableau des maladies professionnelles.
Des critères précis doivent tous être réunies avant de lancer des démarches avec entre autres :

  • Une durée d’exposition au risque d’au moins 5 ans.

  • Le délai de prise en charge est de 6 mois, pour les travaux inscrits sur la liste limitative correspondante, c’est le délai maximum entre la date à laquelle la victime a cessé d’être exposée au risque et l’apparition de la maladie

  • La correspondance anatomo-clinique de la radiculalgie

 

Quelle est la pertinence de l’examen d’imagerie ?

Pour des lombalgies

Pour des cervicalgies